Ketty Naval

Lydia/Ketty Naval

Clodette de 1969 à 1976




Devenue Clodette par hasard, Ketty Lydia Naval a passé sept années de sa vie aux cotés de Claude. D'émissions de télévision en spectacles à travers le monde, Ketty a participé à une aventure merveilleuse dont elle ne garde que de bons souvenirs.

Originaire de Pointe-à-Pitre, dans les Antilles, Ketty a grandi en métropole dans une famille d'artiste. Sa mère chantait et dansait, son père était musicien. C'est donc tout naturellement que la petite fille se passionne très jeune pour le spectacle en général et la danse en particulier. Après avoir pris des cours de danses classique, elle se tourne vers le jazz. Adolescente, pour financer ses cours, elle devient mannequin et participe à plusieurs salons de prêt-à-porter à travers l'Europe. 

C'est à l'occasion de l'un d'eux en septembre 1969, à Turin, en Italie qu'elle rencontre par hasard dans l'hôtel où elle se trouve Lydia, une des danseuses de Claude. Les deux jeunes filles parlent danse et sympathisent rapidement. Lydia lui propose de devenir Clodette.
La rencontre avec Claude a lieu une semaine plus tard. Ketty est engagée.





Toujours à gauche !
De gauche à droite : Ketty, Prisca, Marion, C.F., Carole, Peggy, Pat

Anne, Ketty, C.F., Lydia, Monecia
 A gauche de C.F.
 A gauche de Lydia et C.F.


Interviewée dans Gala en 2012:

"Claude était un homme très fort et très fragile à la fois. Juste avant les galas, il était très tendu. Tout devait être prévu, il n’y avait pas de place à l’im­pro­vi­sa­tion. Même s’il arri­vait toujours en retard aux répé­ti­tions. Les danseuses n’avaient pas le droit de boire, ni de fumer. Nous n’avions pas le droit de sortir en ville avant le spec­tacle et si on sortait en disco­thèque après le gala, on devait se tenir: c’était son image qui était en jeu. Lui non plus de prenait aucune drogue. Tout juste avait il une bouteille de Chivas douze ans d’âge dans sa loge pour ses invi­tés. Mais n’al­lez pas croire qu’on était des esclaves!

Entre nous, nous l’ap­pe­lions « le coq ». 
Parce qu’a­près les spec­tacles, on faisait un debrie­fing sur scène, lui, en peignoir rouge ou noir, devant nous, qui marchait, bondis­sait, énervé, de long en large, avec ses petites jambes! On se pinçait pour ne pas rire. Il savait très bien qu’on le surnom­mait ainsi. 
Pendant le spec­tacle, on se donnait tous à fond, c’était un moment d’ex­plo­sion pour lui comme pour nous. On sortait rincés de la scène. Un soir, en sortant du chapi­teau de notre spec­tacle, je me souviens avoir trouvé Claude assis sur les marches d’un esca­lier, pleu­rant toutes les larmes de son corps. Pas des larmes de chagrin, non, c’était plutôt l’épui­se­ment, le relâ­che­ment qui l’avait brisé. Je lui ai demandé pour quelle raison il pleu­rait. Mais il n’était pas en mesure de répondre. Alors je l’ai pris dans mes bras et puis d’autres personnes sont venues.
C’était ça, Claude. Beau­coup de passion. Et de géné­ro­sité. 
Presque tous les soirs après les galas, il invi­tait la troupe au restau­rant et on faisait la fête ensemble. Je crois que nous avons toutes eu un cadeau un jour de Claude : l’al­liance Cartier, faite de trois anneaux…
S’il était encore là, il se battrait avec nous pour que la Spedi­dam recon­naisse nos droits."



C'est la même chanson
13 avril 1971, Ketty et Lydia toujours côte à côte









Source :
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/souvenirs_souvenirs_lydia_ketty_naval_clodette_de_1970_a_1976_256793
http://clodinette-62.skyrock.com/131.html

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