Peggy

Peggy

Clodette de 1968 à 1976 
Peggy (Kim-Lan de son prénom asiatique, ce qui signifie « orchidée noire ») est né en 1951 à Paris au 5 rue Brantôme, dans le Quartier Rambuteau, là où sera construit le centre Pompidou bien plus tard. Elle prend des cours de danse dès l'âge de 5 ans, plusieurs heures par jour. C'est pour elle une vocation. 
Elle suit les cours de danse de la Gaité Lyrique jusqu’à l’âge de huit ans puis fréquente les cours du Châtelet. N’ayant pas encore la nationalité française (son père - qu’elle n’a pas connu - est vietnamien, sa mère Andréa est née en France d’origine  italienne) à ce moment là, elle n’est pas acceptée à l’école de danse de l’Opéra.
Elle entre dans le milieu du Showbiz à quinze ans à peine par le hasard d'une petite annonce épinglée sur un tableau d'affichage de la rue de Douai (à Paris près de la place Clichy) où elle prend des cours. Elle est engagée dans les ballets de Jean Guélis qui donnait des cours rue de Douai et dont les ballets se produisaient régulièrement dans les émissions de variétés tel que Dim-Dam-Dom. Maddly alors capitaine des Clodettes cherche au même moment pour C.F. une danseuse de type Eurasienne. C'est donc par l'intermédiaire de Jean Guélis, un soir d'Automne 1968 que Maddly passe un coup de fil à Peggy. Un coup de fil qui change alors la vie de l'adolescente aussitot convoquée à venir assister à l'émission de Philippe Bouvard RTL-Non-Stop au théâtre Bobino. A l'issue de l'émission Maddly présente Peggy à Claude.
Peggy: "Quand on me l’a présenté, il m’a juste demandé:
“Est ce que t’as un beau cul?!”
J’ai répondu avec l’af­front de mes seize ans et demi “Oui!”, ça l’a fait rire: “Alors, je t’em­bauche!” et voilà comment ça a commencé.."
 A ses débuts avec Maddly (à gauche) qui l'a recrutée en 1968
A droite


Peggy: "Je me souviens qu'à Palavas, je me suis fait une entorse à la cheville, à la veille d'un gala. 
Le lendemain, j'étais dans l'impossibilité de danser. Je n'ai pas osé aller le dire à Claude. Dany s'en est chargé. Je l'ai vu pointer le doigt vers l'extérieur : j'étais renvoyée. Trois jours plus tard il me rappelait."Avec un cadeau Cartier.
"Il n'était pas rare qu'en sortant de scène il passe ses nerfs sur son garde du corps ou sur un musicien. Il n'y avait là aucune méchanceté de sa part, simplement un trop-plein de violence. Je me souviens avoir reçu une gifle sans raison, parce qu'il devait gifler quelqu'un à ce moment-là".

A droite
A gauche
 

VIDEOS




Claude parle dans une note de service de 
Peggy "encore consommable pour les Clodettes" !
Clip youtube dédié à Peggy
Peggy à gauche de Claude François sur 
Joue quelque chose de simple 
Peut-être sa meilleure chorégraphie
Peggy à gauche puis à droite de Claude François sur
Soudain il ne reste qu'une chanson
Peggy est à droite de Claude sur
Une Chanson française
Cette année là

Au centre
A droite 
A droite
Au centre
A droite



 



Peggy s'exprimait dans Gala en 2012 :

Claude François cher­chait une asia­tique. Il m’avait repé­rée parce que je dansais dans un ballet qui faisait beau­coup de télés. Quand on me l’a présenté, il m’a juste demandé: “Est ce que t’as un beau cul?!”, j’ai répondu avec l’af­front de mes seize ans et demi “Oui!”, ça l’a fait rire: “Alors, je t’em­bauche!” et voilà comment ça a commencé. 

Mais je n’étais pas fan de Claude, je préfé­rais Adamo. D’ailleurs, Claude me le repro­chait souvent, en rigo­lant. C’était un père pour les plus jeunes d’entre nous. Je me souviens avoir perdu tout l’argent de plusieurs galas un jour, je lui en ai parlé. Le lende­main, j’avais un chèque du montant de mon préju­dice! Bien sûr, il pouvait être colé­rique. Combien de fois ai-je été virée et réin­té­grée à l’équipe! Il aimait bien bouder. 

En 1974, il m’avait envoyé une lettre de licen­cie­ment. Elle disait:
“Chère Peggy, J’étais extrê­me­ment heureux de travailler avec toi pendant si long­temps. Je suis désolé d’avoir à arrê­ter notre colla­bo­ra­tion. Je te souhaite bonne chance et si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hé­site pas à m’ap­pe­ler et à défaut de ma présence, à deman­der Joseph”.

Deux mois plus tard, je réin­té­grais le ballet de Claude. Quand je lui ai donné ma dernière démis­sion, ça a été terrible. C’était un soir après un gala. Juste avant, il m’avait fait venir dans sa loge pour me deman­der si je n’al­lais pas le quit­ter. Je n’avais pas répondu. Je le lui ai dit après le spec­tacle. Il a éclaté en sanglots, il était à ramas­ser à la petite cuillère.




Source: 
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/souvenirs_souvenirs_peggy_nguyen-thi_clodette_de_juin_1968_a_la_fin_de_l_ete_1976._256988?page=4
https://www.grazia.fr/people/claude-francois-un-sale-bonhomme-au-boulot-883122

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