Lydia

Lydia Baronian

Clodette de 1967 à Mai 1974



Considérée par ses pairs comme l'un des piliers de la troupe, Lydia a commencé sa vie de Clodette comme simple danseuse avant de devenir Capitaine de l'équipe.
Danseuse classique de formation, c'est un pur hasard qui met Claude sur sa route à la fin de l'année 1967. Lydia Baronian est restée sept ans aux côtés de Cloclo. La blonde danseuse au regard chaleureux et à la voix douce a longtemps été « capitaine » des Clodettes. Et chorégraphe surtout lorsque C.F. se rend compte très vite qu'il peut se passer des services de la chorégraphe d'outre-manche.
Blessée à la suite d’un accident de travail (en Allemagne dans les ballets de William Millié), Lydia est engagée en 1967 par Claude François comme danseuse et devient sa chorégraphe ainsi que "capitaine" des Clodettes à la suite de Maddly Bamy.

Lydia Baronian se souvient :
«Dans les années 1966 et 1967 et début 68, la chorégraphe s'appelait Cassandra; une super danseuse qui habitait à Londres; nous allions Pat et moi apprendre les chorés là-bas; ensuite Claude s'est rendu compte que je pouvais les faire et nous avons commencé à travailler ensemble en visionnant des émissions de la Motown. Je ne sais pas qui faisait les chorés avec Claude lorsque je suis partie... ».

Elle épouse René Urtreger, chef d’orchestre de C.F et pianiste de jazz réputé. Claude François est leur témoin de mariage.
Cette expérience forte aux côtés du chanteur durera 7 ans et lui permettra d’acquérir la maîtrise du spectacle. Elle ouvre, parallèlement à son métier de danseuse, sa première Ecole de Danse à Ville d’Avray d’où sortira Nadine Ligeron (Prisca).
Engagée comme soliste dans la compagnie de jazz d’Amadéo, elle quitte Claude François en Mai/Juin 1974.
Mais en 1976, Claude François fait de nouveau appel à elle afin de faire répéter les clodettes ; à cette époque où ses danseuses étaient très déshabillées, il dit lui-même avoir privilégié la beauté : « les plus belles mais pas les meilleures », d’où son appel au secours...cette intervention ne durera pas.

"L‘aventure a commencé au Twenty One, une boîte de nuit des Champs-Elysées. Claude François était présent et il m’a fait appeler par Ticky Holgado, son secrétaire particulier, pour me demander si je voulais rejoindre les Clodettes. J’avais 21 ans et je venais de mettre fin à ma carrière de danseuse au Chatelet en raison d’une fracture au pied qui avait été mal soignée. Les pointes m’étaient interdites. Je n’ai pas hésité et suis restée sept ans à ses côtés où j’ai appris un tout autre métier.


Dans un article du « Monde » (daté du 26 juin 2013), elle racontait :
«J’ai longtemps été la capitaine de la troupe. Je pouvais être réveillée en pleine nuit car Claude avait une idée de chorégraphie. On filait alors au studio Davout et il fallait être à sa disposition. A l’époque on regardait beaucoup les clips de Tamla Motown qu’on a largement copiés. Claude savait combien nous contribuions à son succès. Lors d’une tournée en Italie, il nous a fait sortir dans la rue en bottines blanches et jupe courte. C’était très osé, même si on faisait plus petites filles que bombes sexuelles. Je crois que je ne me rendais pas compte du regard qu’on portait sur nous. J’ai quitté la troupe à partir du moment où Claude a voulu nous faire porter des strings."
Claude François lui a semblé davantage orienté vers le show-business. C'était en Mai 1974, les Clodettes étaient alors passées à six au lieu de 4 avec la promotion de l'album Chanson populaire en Novembre 1973. Les chorégraphies à six seront continuées pour La musique américaine (1974), Une chanson française (1975), Joue quelque chose de simple (1975), Soudain il ne reste qu'une chanson (1975)Laisse une chance à notre amour (1976) et enfin sur Toi et le soleil (1977) et Je vais à Rio (1977) avant que la formation ne revienne à 4 à la fin 1977.

Elle plaque tout, quitte Paris et s’installe à Auch.
A Auch, elle n’a dévoilé que très rarement sa folle vie faite de tournées et d’entraînements acharnés. Pour elle, « c’est de l’histoire ancienne ». En revanche, de cette expérience au plus près du chanteur, elle a conservé l’exigence qui le caractérisait.
En 2011, elle a transmis son école de danse à Gaëlle Curto, une jeune danseuse de son atelier de la rue Raspail.
A gauche de C.F.
A l'extrême gauche

C’est à partir du vingtième anniversaire de la mort de Claude François qu’elle a, plus facilement peut-être, parlé de cette époque. Auparavant, elle ne souhaitait pas être objet de curiosité.
Lors de cet anniversaire, elle témoignait :
« Ces années sont les plus extraordinaires que j’ai vécues» 
Photo: Claude François, le soir du mariage de Lydia avec René Urtre­ger, chef d'orchestre du groupe, dont le chan­teur était le témoin.


Belinda
Toujours à la droite de Claude, à copié de son amie Ketty
C'est la même chanson
13 avril 1971, Ketty et Lydia toujours côte à côte

Hey ho c'est impossible
Mai 1971
C'est la même chanson


Jacques a dit
Eloïse



Les Majorettes 
(3 décembre 1968, Top à Cloclo)

Monsieur le Businessman
(3 décembre 1968, Top à Cloclo)
Monsieur le Businessman
Reste (1968)

Le monde est grand, les gens sont beaux (1970)


Se torni tu (Mais quand le matin) (1968)

Emission télévisée "Senza rete" ("sans filet", cad. sans playback) diffusée en direct sur la Rai Uno en 1968, depuis l'auditorium de la RAI à Naples, Via Marconi (là même où France Gall avait remporté le concours Eurovision trois ans plus tôt). L'orchestre de l'émission est dirigé par Pino Calvi.



Lydia Baronian raconte comment se faisait le partage du travail :

« On avait chacun un rôle particulier : je devais trouver les pas pour les couplets et lui se chargeait des refrains, parce que c’était ce qui se voyait le plus à la télé ».


Lydia Baro­nian, Clodette de 1968 à 1974. Consi­dé­rée par ses pairs comme l’un des piliers de la troupe, Lydia a commencé sa vie de Clodette comme simple danseuse avant de deve­nir Capi­taine de l’équipe. Claude François fut même témoin à son mariage!

« J’ai été enga­gée fin 1967. J’al­lais avoir vingt et un an. Le recru­te­ment s’est fait de manière assez cocasse, mais habi­tuel à l’époque. J’étais au club Twenty One aux Champs Elysées un soir. Je dansais sur la piste quand Ticky Holgado, le secré­taire parti­cu­lier de Claude, m’a demandé de le suivre. Il m’a présenté à Claude, qui dînait dans le fond de la salle et qui m’avait vu danser. C’est comme ça que cela s’est fait. Ça tombait très bien pour moi, à l’époque, parce que je venais de me bles­ser au pied et je ne pouvais plus porter de pointes. Pour une danseuse clas­sique, c’est un vrai problème! Il fallait me recy­cler, cette propo­si­tion était une aubaine. J’ai donc accepté.

Au bout d’un an, je suis deve­nue capi­taine. C’est à dire que je travaillais les choré­gra­phies avec Claude et je les ensei­gnais aux filles. J’ai aussi recruté des danseuses. Pour trou­ver des nouveaux pas et des « ballets » inté­res­sants, Claude se faisait livrer des cassettes des émis­sions auxquels parti­ci­paient les artistes de la Motown. On les vision­nait ensemble. Il était incroyable parce qu’il pouvait repro­duire immé­dia­te­ment les pas qu’il voyait à la télé. On avait chacun un rôle parti­cu­lier: je devais trou­ver les pas pour les couplets et lui se char­geait des refrains, parce que c’était ce qui se voyait le plus à la télé. »



La blonde au centre







Source : https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/claude_francois_-_les_clodettes_se_souviennent_256586
http://pourquejemesouvienne.over-blog.com/page/3

Commentaires